Aujourd’hui, les solutions manquent pour faciliter l’intégration des personnes ayant obtenu une protection internationale : accès au logement et à l’emploi limités, isolement social, montée du racisme. D’autre part, l’insuffisance de services en milieu rural contribue à l’isolement de ses habitants (social, économique, géographique).
Face à ces constats, l’association TERO LOKO propose une alternative citoyenne pour permettre aux personnes accueillies de sortir de l’urgence sociale et d’entrer dans une dynamique de projection, tout en favorisant une dynamique locale. En mettant l’humain et l’éthique au cœur de ses actions, l’association favorise avant tout la création de liens sociaux de proximité dans le but de lever les principaux freins à l’insertion (apprentissage du français, logement, emploi).
Pour cela, elle s’inscrit dans une démarche de développement durable et de sensibilisation à l’environnement. Elle part du principe que l’interaction entre l’homme et la nature est propice à la reconstruction. La gouvernance de l’association est horizontale et mise en œuvre de façon participative. Les processus de décision sont basés sur une démarche de co-construction active.
Cette association loi 1901 a été crée le 27 mars 2017 (Accès aux statuts de l’association).
Et TERO LOKO, ça veut dire quoi ?
Ces deux mots sont issus de l’Espéranto, une langue inventée pour faciliter le dialogue entre les peuples.
Tero signifie Terre. Terre d’exil, Terre natale, mais la Terre n’est-elle pas le seul lieu auquel chaque homme peut se revendiquer d’appartenir? Elle possède donc un dénominateur commun qui lie intrinsèquement les Hommes. Terre de cultures agricoles, Terre de rencontres entre les cultures ont aussi la part belle dans notre projet. Aussi, le terreau (Tero), dans son sens figuré, est un milieu favorable à l’épanouissement, ce que l’on souhaite à tout un chacun sur le lieu.
Loko se réfère au lieu, à la destination et donc dans notre perspective à la migration. Peut-on alors parler ici de terre de destination ? Celle où l’on arrive mais pas seulement. Celle où l’on se reconstruit, où l’on se réinvente pour dessiner une nouvelle destination au plus près de l’itinéraire imaginé et souhaité par l’individu.